Le blog rugby de JPC

Oui les amis d'Ovalie...Ö Toulouse tant cette finale fut difficile pour les hommes de la ville rose.

Disons le tout net, les haut-garonnais font une bonne entame, dominent leur sujet et..perdent la mêlée qu'il fallait absolument gagner pour espérer concrétiser cette domination.  M Péchambert, qui n'avait pas encore perdu pied à ce moment du match, les pénalise fort justement et les Héraultais gagnent l'épreuve de force qui les fait souffler.

Qui les fait souffler et revenir, grâce à une autre pénalité consécutive à la première, dans le camp Toulousains et marquer leurs premiers points. Grâce à leur dynamisme, à leur envie de jouer, les Montpelliérains viennent dans le camp Toulousains, un peu contre le cours du jeu car Toulouse domine alors territorialement, et marquent un bel essai. Le seul, hélas, de la soirée. Et les Héraultais vont mener jusqu'à 10 minutes de la fin !

Coup de chapeau à cette équipe de Montpellier pour le volume de jeu et l'envie. Mais par contre carton jaune énorme pour toutes les tricheries au sol qui ralentissent le jeu. L'arbitre ne les a pas toujours pris et c'est tant mieux pour eux. Si Montpellier revient dans le dernier carré de notre championat, je souhaite, pour eux, pour le jeu et pour le Rugby en général, que ce soit grâce à leurs qualités qui sont nombreuses et non grâce à leurs tricheries.

Je l'ai déjà écrit, les Montpelliérains ont bénéficiés dans ces phases finales de quelques oublis d'arbitrage et de quelques décisions vraiment trés généreuse à leur encontre. M Péchambert n'a pas dérogé à cela. Pour preuve, et ce n'est qu'un exemple, en milieu de seconde mi-temps environ, un Montpelliérain est plaqué trés nettement par deux Toulousains, va au sol et est plutôt mis su rle reculoir. M Péchambert signifie que le joueur a avancé et donne une mêlée à Montpellier. Décision à l'envers. Autre exemple, mêlée à 5 m de l'en-but Montpelliérain, introduction pour les Toulousains qui font l'effort en mêlée et déstabilisent la mêlée adverse (les images sont nettes). Il doit y avoir pénalité contre les bleus Héraultais et M Péchambert siffle pénalité contre..les blancs Toulousains. Encore un exemple, vers la 75ème minutes, maul des toulousains, un bleu de Montpellier vient carrément sur le côté, sous les yeux de l'arbitre qui ne dit rien.

La faiblesse de l'arbitrage de M Péchambert ce soir, alors qu'il est plutôt un bon arbitre habituellement, vient rejoindre d'autres finales ratées à ce niveau et m'interroge vraiment.

Par exemple le dernier match arbitré par Joël Dumé, qui était le n°1 français alors, est la finale Stade Français/Stade Toulousain. Le Stade Français avait dominé largement en première mi-temps, Toulouse n'ayant pas de piliers de haut niveau, avait particulièrement chargé en mêlée fermée. En seconde période, les Toulousains font l'effort du jeu et sont pénalisés systématiquement ou presque, même à contre sens, même sur des fautes dont on ne voit pas vraiment la nature et l'essence. En clair des fautes presque fantômes.

Autre exemple la finale Agen / Biarritz arbitré par Didier Méné où Agen domine outrageusement les mêlées, domination qui ne leur apportera pas grand chose car l'arbitre aurait du sortir un carton jaune contre la première ligne Biarrote et ne l'a pas fait (entre autres....).

Ou encore la finale A.S.M. / U.S.A.P. de 2010. Christophe Berdos, alors n° 1 français, rate complètement sa finale et favorise outrageusement les Clermontois qui de toute façon, sur ce match là, méritaient la victoire. Il faut dire qu'il n'a pas été aidé par ses arbitres de touches.

Enfin cette année, Patrick Péchambert, qui est l'un de nos meilleurs arbitres, fait preuve de quelques oublis coupables sur les fautes (hors-jeu, ralentissement des ballons dans les ruck) des Montpelliérains.

Sans doute l'enjeu, le contexte d'une finale, paralyse un peu nos arbitres. C'est un aspect qui nuit à l'équité du jeu et à l'éthique sportive. Il faudrait que nos instances se penchent sur cette problématique.

Les Toulousains enfin ont joué à 70 % de leur niveau en première mi-temps. Ils sont revenus avec de meilleures intentions mais prennent des points d'entrée en seconde période. Ils auraient même pu prendre un essai et perdre la finale. Trop de faute, pas assez d'engagement, le manque de réussite de D. Skréla (15 points laissés en route) qui finit au Stade Toulousain comme il avait commencé il y a trois ans, c'est-à-dire avec un jeu au pied déficient, ont fait qu'ils se sont mis la pression tous seuls. Heureusement pour eux, ils ont su la renverser.

Les Montpelliérains ont eu la Baraka contre Castres, contre le Racing Métro et ce soir ils l'ont moins eu. Ouf on a évité le scandale Clermontois de l'année dernière (L'A.S.M emporte le titre l'année où elle le méritait le moins). Encore bravo aux Montpelliérains pour le volume de jeu mis dans la majorité de leurs matchs cette saison. Sans aucun doute un exemple à suivre ou a méditer.

Allez à Ciao les amis de l'Ovale. Bons rebonds cet été.

Ci-contre la cérémonie funèbre lors de l'enterrement du jeu français...

Non mais de qui se moque-t-on ? Je le dis trés net et d'entrée (en mêlée bien sur)...on nous prend pour des cons !

Un groupe compétitif avec au moins 5 bléssés dans les rangs ? Avec des garçons qui souffrent trop souvent de la comparaison au niveau international (voir mes précédents articles) ? Avec des joueurs que l'on avait plus vu depuis plusieurs mois voire 2 ans ? Avec un S. Chabal, qui n'était pas au mieux au sortir d'une blessure (tiens tiens) dans le tournoi mais qui est en pleine forme maintenant (voir les essais contre le Stade Toulousain en emportant dans le même mouvement D. Skréla et Th. Dusautoir ou contre l'USAP)  et pourtant laissé à la maison (ou aux oubliettes) ?

Essayons le passage en revue :

Fabien Barcella : Très bon pilar, dynamique et solide..mais blessé depuis un an les gars ! C'est ça le côté compétitif ?

Thomas Domingo : Je l'ai déjà écrit le Domingosaure est énorme. En mêlée ou dans le jeu. Mais il est blessé...là encore le côté compétitif laisse pour le moins à désirer.

Jean-Baptiste Poux : Alias Golgoth du côté de la Garonne, C'est un pilier polyvalent mais qui est à mon sens bien meilleur à gauche qu'à droite (bien qu'il jouait à droite à Narbonne). Il avait été tenu à l'écart et réapparait mystérieusement. Souhaitons à Jean-Baptiste tous les efforts éprouvants pour être au top. Mais cela peut le faire.

Sylvain Marconnet : Lui aussi polyvalent et aussi solide à destre qu'à sédestre. Il a pourtant été écarté après la douche froide italienne et ne devait plus revenir en équipe de France. Curieux revirement. Mais Sylvain, qui avait fort malheureusement raté 2007, a sa place dans l'effectif et souhaitons lui les mêmes sueurs sur les bancs de muscu qu'à Jean-Baptiste.

Luc ducalcon : Il a beaucoup de qualité physique. Mais il doit encore travailler sa tenue de mêlée qui n'est pas irréprochable. Travaille les reins Luc et tu devrais logiquement succéder à Nicolas Mas à sa retraite.

Nicolas Mas : Le Mastosaurus n'est plus à présenter. Capitaine à l'USAP, Nicolas est un garçon sérieux, endurant, solide. Je suis sur qu'il sera au top pour cette échéance.

William Servat : La Bûche est solide, apte à franchir le premier rideau, dure au mal, dynamique. Le titulaire incontesté à ce poste.

Dimitri Szarszewski : Moins solide en mêlée, moins puissant mais trés dynamique, Dimitri relève aussi de blessure. Encore une fois la compétitivité peut laisser songeur.

Lionel Nallet : Une poutre, solide, dynamique (oublions l'Italie), le 2ème ligne titulaire sans sourciller et qui n'aurait jamais du être en costard dans les tribunes lors de la demi-finale contre l'Angleterre en 2007.

Romain Millo-Chluski : J'aime beaucoup ce joueur qui a de grosse qualité. Mais hélas Romain est assez irrégulier dans ses performances et avait été écarté du XV de France. Allez Romain, mets en un bon coup pour être aussi au top. Avec L. Nallet c'est à mon sens l'attelage le plus solide en 2ème ligne (comme J. Thion d'ailleurs).

Julien Pierre : Il m'a scotché ! Il est solide en mêlée, trés disponible sur le terrain, dur au mal. C'est peut-être le 2ème ligne qui a le plus de volume de jeu. Toi aussi Julien, le banc de muscu et on compte sur toi.

Pascal Papé : Lui m'avait épaté. Première saison chez les bleus et grand chelem à la clé. C'est aussi du costaud, du solide. Mais un peu comme Romain, Pascal est assez irrégulier dans ses prestations. Il a pourtant sa place dans cette équipe.

Les gars du gaillard d'avant il nous faut un cinq de devant de fer et de feu. Un cinq qui ne laisse pas une entière liberté aux troisièmes lignes en face. Vous le pouvez.

Thierry Dusautoir : Cap'tain Dark Destroyer est l'un de nos deux meilleurs 3ème ligne aile du moment. Même les britaniques craignent ses placages ! J'espère qu'il sera au top après sa blessure contre le Racing. Quelque chose me dit que oui.

Immanol Harinordoquy : le second meilleur troisième ligne aile. Je dis bien aile car Immanol est immensément meilleur en 7 qu'en 8. S'obstiner à la faire joueur 8 est une ineptie.

Julien Bonnaire : De grandes qualités surtout sur les touches, Julien est aussi un très bon couvreur de terrain, plaqueur et récupérateur. Il réussit une bonne saison et mérite sa sélection.

Fulgence Ouedraogo : Au risque de paraître blessant, Fulgence est pour moi une erreur de casting depuis le début. C'est pourtant un bel athlète qui a un très bon niveau national. Mais au niveau international il ne s'est jamais vraiment montré à son avantage, ayant du mal à franchir. Il est par contre trés dynamique, mais cela ne suffit pas.

Louis Picamolles : Tiens un autre oublié qui fait son retour. Et c'est tant mieux car Louis est incontestablement le meilleur à ce poste en ce moment. Si Louis est en forme (et il le sera) c'est notre deuxième atout pour franchir le premier rideau au près avec W. Servat.

Raphaël Lakafia : La surprise du chef. Un gros potentiel, de grosses qualités...mais trés (trop) jeune. Sa sélection est sans doute un peu prématurée et risque de lui nuire plus que de lui apporter. A moins que la France ne soit championne du monde (mais comme l'emmission TV "faut pas rêver"!).

Morgan Parra : Très bon butteur mais trés lent et discutable dans ses choix. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, comme Fulgence c'est à mon sens une erreur de casting. Il a cependant fait preuve de progrès cette année. Je reste septique. J'espère qu'il me prouvera combien je me trompe.

Dimitri Yachvili : Le Yach est une valeur sûre, bon butteur, mais là-aussi il était un peu lent dans le jeu. Cependant il nous a prouvé cette année qu'il pouvait élever son niveau de jeu. C'est curieux comme ces deux n°9 se ressemblent.

François Trin-Dhuc : En net progrès cette saison, j'ai toujours dit qu'il n'avait pas encore la dimension internationale (il en a peut-être le potentiel). Je crois hélas que c'est aussi une erreur de casting. Avec M. Parra, cette charnière n'a jamais pesé sur le jeu, n'a jamais donné une véritable impulsion à notre ligne d'attaque, n'a jamais vraiment surpris ou désorienté l'adversaire. Ils ne sont pas les seuls responsables dans le fiasco de notre attaque mais ils sont les premiers concernés. Ce n'est pas ce que l'on peut appeler une charnière compétitive. A vouloir s'entêter à le conserver il fallait l'associer à Julien Thomas, depuis longtemps, et tenter de conserver la charnière du M.H.R.C.

David Skréla : Il est trés solide, trés bon défenseur et sait varier le jeu. Il a aquis une expérience de haut niveau avec le Stade Toulousain et a franchi un cap. Il devrait être le titulaire et pourtant il sera sans aucun doute destiné à tenir au chaud le banc des remplaçants. Il est des raisons que la raison ignore !

Fabrice Estébanez : A mon sens il a de grandes qualités (je l'ai déjà écrit). Mais il n'a quasiment pas eu de temps de jeu. C'est ça aussi la compétitivité ? J'espère que Fabrice va se préparer pour être au top et qu'il pourra jouer pour démontrer ses qualités. A suivre.

Maxime Mermoz : Joueur prothée et..fragile vu le nombre de blessures. Beaucoup de qualités, de la sanquette comme ils disent à Perpignan. Mais Maxime revient de blessure, n'a que trés peu joué finalement en équipe de France. A part s'il est associé avec son comparse D. Marty, je ne vois pas où sera la complémentarité des centres..ni la compétitivité. Allez Maxime on croise les doigts. Reviens nous fou, vif et fougueux comme tu sais l'être.

David Marty : Peut-être pas le meilleur à son poste, David est toujours là. Rarement blessé, il est solide et capable de coup de folie (de génie), capable lui de prendre un intervalle à hauteur, de créer du déséquilibre surtout s'il est associé à M. Mermoz. Du solide. Là pour le coup c'est du compétitif !

Aurélien Rougerie : Je persiste et signe. Aurélien est un ailier pas un centre. Cela se voit (peu de passe à l'aile de sa part). En plus il est blessé. C'est même le dernier blessé en date. Alors là la compétitivité on se demande où la trouver !

Maxime Médard : Sans aucun doute le joueur le plus doué de l'équipe avec ses comparses toulousains V. Clerc et C. Heymans. Il y aurait trop à dire sur Maxime tant ses qualités sont immenses. Un des éléments les plus sûrs de cette équipe, à l'aile comme à l'arrière.

Vincent Clerc : Idem à M. Médard, c'est un joueur doué, qui a le sens de l'attaque et les qualités. Du bon, du trés bon.

Cédric Heymans : Son grand retour après un purgatoire trop long à mon sens et pourtant justifié au début. Cédric est aussi un joueur doué, ailier ou arrière. une des perles toulousaines..qui ne sera plus en rouge et noir. J'étais au Stadium lors des adieux au public de Cédric et j'ai failli cier mon admiration ou chialer comme un gosse. Allez Cédric fais toi plaisir, fais nous plaisir.

Alexis Palisson : Plein de qualités mais trop irrégulier, trop en dedans en équipe de France. Alexis n'a pas encore la dimension internationale. J'espère qu'il l'aura un jour, il en a le potentiel. Mais là sa sélection est pour moi aussi une erreur de casting.

Yoann Huget : Alors là je ne comprends plus. Elevé au blé de Toulouse (n'oubliez pas qu'il y a une halle aux grains !), plein de qualité, ce joueur n'explose qu'à Bayonne. En équipe de France c'est le vide, le néant. Les sélectionneurs ne lui rendent pas service. De toute évidence il n'est pas prêt pour le trés haut niveau. Il faut lui laisser le temps de murir en top 14.

Damien Traille : Je suis désolé mais là aussi grosse erreur de casting. Damien n'a jamais retrouvé ses jambes, sa vista, son coup de pied d'il ya quelques années (toujours aussi long ou presque mais beaucoup moins à propos). Ses dernières sélections, depuis le match contre l'Australie, sont d'un niveau très moyen. Sa sélection n'est ni compréhensible ni ...compétitive.

A côté de cela on peut pleurer les absences de Benjamin Noirot et sa puissance, de Julien dupuy véritable demi de mêlée complet, de Jonathan Winiewski et de son talent à l'état brut, de Henri Chavency et de son culot, de Clément Poitreneau très bon à l'arrière ou..au centre, d'Alexandre Lapendry auteur d'une trés bonne saison avec Clermont, de Yannick Nyanga qui a fait une trés bonne saison avec Toulouse, pourquoi pas de Julien Candelon et de sa folie, ou encore de David Mélé et bien entendu de Sébastien Chabal.

Mais l'important semble-t-il c'est de bien faire passer des vessies pour des lanternes au bon peuple de France. On nous prend pour des cons...et les sélectionneurs ne sont pas les seuls responsables.

Si l'on gagne la coupe du monde c'est que nos adversaires auront la dissenterie.

Allez à ciao amis d'Ovalie.

Bonjour les amis d'Ovalie.

Quelques mots sur les 1/4 de finale des Coupes d'Europe. Je n'ai pu en voir que trois. Mais j'ai vu de bons, voire de très bons, matchs.

Le Stade Français dans un stade Charlety déserté...

Tout d'abord le Stade Français qui après avoir été malmené par une équipe Montpellieraine très culottée, sans complexe, a su retrouver quelques valeurs pour finalement l'emporter.

Les Parisiens ont eu chaud aux crampons ! Les joueurs Héraultais, emmenés par un excellent B. Paillaugue, ont démontré toutes leurs qualités et l'étendue de leur rugby. Mais les joueurs de la capitale ont su retrouver du mental, de la cohésion, du dynamisme pour s'imposer finalement assez logiquement au vu de l'ensemble du match. Très bon match des deux équipes.

La Catalogne en fête pour l'USAP...

L'USAP ensuite. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire une belle fête Catalane. Pensez donc que sur 55 000 spectateurs, il devait y en avoir environ 45 000 acquis à la cause sang et or ! Pensez à 45 000 poitrines criant 'USAP, USAP, dans l'enceinte du stade. Impressionant. 15 000 places ont été vendues dans la province de Barcelone. C'est une belle réussite pour cet évènnement et pour l'image du rugby. Espérons que cela se renouvelle.

Mais tout cela était sans compter sur la belle agressivité, le mordant, l'envie du R.C.T. Les Toulonnais ont nettement dominé la première mi-temps, ne laissant que peu de ballons aux Usapistes. Heureusement que les 'USAP, USAP, USAP...' dans les tribunes ont soutenus les arlequins de Perpignan pour les encourager dans une défense plutôt très bonne.

En seconde mi-temps, les Catalans se sont retrouvés, mettant enfin la main sur le ballon, enclenchant la marche en avant, pour conclure deux beaux essais. Je suis particulièrement attaché à celui de Perry Freshwater. Les piliers marquent peu de points dans leur carrière. Et là, à 37 ans, c'est un vieux briscard de la première ligne qui envoi l'USAP en demi-finale.

Bravo aux deux équipes pour ce match plein, dynamique, d'un haut niveau dans l'engagement. L'USAP l'a emporté et ce n'est pas un vol. Mais le R.C.T. aurait pu aussi l'emporter sans qu'il y ait à crier au scandale.

Le Stade Toulousain sous une pluie de ...coups de sifflet

Le Stade Toulousain enfin. Là aussi tous les ingrédients étaient réunis pour une belle fête et un beau match de rugby. Surtout pour le Biarritz Olympique qui jouait ce 1/4 de finale sur ses (presque) terres d'Anoeta. Là encore on a pu assister à un match d'un très haut niveau d'engagement. Sur le premier acte, avec un terrain sec, les arrières du Stade Toulousain ont pu exploiter les ballons conquis par leur pack. Il y aurait même pu avoir un troisième essai.

Mais en seconde période changement de décor. La pluie s'installe. Fini les grandes envolées. Les Biarrots sont beaucoup plus agressifs, mettent plus de volume dans l'engagement et privent les Toulousains de presque tous les ballons. Ils sont bien aidés en cela par un arbitrage qui a complètement changé après la pause. Les Toulousains ne marqueront aucun point en 40 minutes. Incroyable et pourtant vrai.

Le B.O. pousse donc le Stade Toulousain en prolongation par un contre sur un ballon trop lentement dégagé par D. Skréla.

Pendant les prolongations les deux équipes sont au coude à coude. Et c'est par un contre sur un ballon de D. Yachvili que Y. Nyanga plante le troisième essai toulousain synonyme de qualification.

Là aussi bravo aux deux équipes pour ce bel engagement sur le terrain et pour un match de très bon niveau.

Quelques mots sur l'arbitrage. Nous avions là sans doute les trois meilleurs arbitres britaniques du moment. M Lewis a été très bon, équitable, cohérent, gérant bien le match. M Rolland lui aussi a été bon, plutôt cohérent avec lui-même sur les cartons jaunes (souvenez-vous du carton rouge infligé à F. Fritz en poule qualificative!). En revanche, s'il n'y a rien à dire sur ces cartons jaunes, les joueurs toulonnais, sous la pression, ont commis quelques fautes vers le dernier 1/4 d'heure qui auraient mérité un carton là-aussi. Donc incohérence à ce niveau et donc sentiment d'inéquité.

En revanche M Barnes s'est montré décevant, complètement dépassé par le rythme en seconde période. Il a bien tenu la première période, se montrant tout à fait à la hauteur d'un arbitrage international. Il est trompé par son juge de touche qui signale une touche pour Toulouse alors qu'elle était pour Biarritz. Mais cela on ne peut le lui repprocher. Par contre son arbitrage complètement inversé en seconde période...cela c'est de son fait. Il a pénalisé 9 fois d'affilé les Toulousains. Du jamais vu, pas même en troisième série territoriale ! J'avais l'impression qu'il avait reçu des consignes à la mi-temps ! Les Toulousains ont mis par deux fois les Biarrots à la faute dans les 22 m du B.O. (en ralentissant les sorties de balles)...M Barnes n'a rien signalé.

Sans rien enlever à la qualité de l'engagement des joueurs du B.O., ni à celle de leur jeu, il faut reconnaître que M Barnes s'est montré complètement dépassé, à la rue, indigne d'un arbitrage d'un quart de finale de coupe d'Europe.

Nul doute qu'il se reprendra.

Adièsas amis du Rugby.

Bonjour Amis du rugby.

Après un tournoi conforme à ce que l'on pouvait attendre, retour en quelques lignes sur le TOP14.

Cette 22ème journée nous a livré des résultats pour le moins curieux, voire inattendus.

En effet, malgrè tout le respect que j'ai pour l'USAP, qui depuis l'arrivée de J. Brunel a considérablement augmenté son volume de jeu, je n'imaginais pas que les Catalans puissent infliger 35 points aux Rochellais sur leur terrain de Marcel Deflandre.

Dommage pour les Rochellais qui vont devoir sans doute aller chercher leur maintien sur le terrain du C.A.B. qui lui aussi jouera le maintien...Tant mieux pour l'USAP qui se repositionne dans le groupe de 6 premiers du championnat.

La défaite de Clermont est tout autant surprenante. Depuis le début de la saison on voit les Agenais entreprenants, essayant de développer du jeu...mais hélas souvent perdre les rencontres au bout du compte. L'A.S.M. venait, en théorie, chercher les points qui permettaient aux Jaunards de conserver une situation plutôt confortable dans ce fameux groupe des 6. C'était sans compter sur la détermination Agenaise. Là aussi dommage pour l'A.S.M. mais cette victoire est trés précieuse pour le S.U.A.

Le colosse Toulousain qui a plus que jamais des pieds d'argile. A moins que les Haut-Garonnais ne supportent pas le climat Parisien cette saison. Plus de 70 points encaissés en deux rencontres. Voila qui est indigne d'un club aussi titré. J'ai énormément de respect pour G. Novés qui est pour moi le meilleur entraînneur de l'héxagone. Mais là le Stade Toulousain s'est vraiment ridiculisé. Sur ces deux matchs c'est presque une insulte envers les supporters. On attend beaucoup mieux des Stadistes des berges de Garonne !

Par contre quel match du Métro Racing 92 ! A l'image aussi du match du Stade Français livré contre ces mêmes Toulousains. Les ciels et blancs ont asphyxié les rouges et noirs. Avec une rentrée énorme de S. Chabal qui porte son pote Th. Dusautoir dans l'en-but pour un essai Chabalesque. Avec un excellent J. Wisniewski auteur de 28 points !...je le cite même si c'est presque interdit par le staff du XV de France...à moins qu'ils ne le connaissent pas...Voilà un demi d'ouverture capable de jouer et d'apporter un plus à son équipe au niveau international. Il sait tout faire...Ironie du sort, il vient de ..Toulouse !

Le R.C.T. qui se noie un peu plus au C.O. Pourtant du côté de la rade on doit savoir nager. Comme quoi, acheter cher des vedettes étrangères, ignorer le centre de formation, voire le mépriser, cela ne fait pas obligatoirement gagner. Je ne serais pas étonné que le R.C.T., hélas pour les supporters varois, ne soit pas dans le groupe des 6. Il reste 4 matchs mais cela semble compliqué.

Le C.A.B. atomise Bourgoin. Mais cela ne m'inspire aucun commentaire si ce n'est que peut-être grâce à cela le C.A.B. se relance dans la course au maintien. Tant mieux pour les noirs et blancs.

Le B.O. confirme sa bonne tenue depuis 18 mois maintenant. Plus régulière, plus complète, cette équipe n'a pas finie de surprendre ou de confirmer. Un très bon pack, un jeu plus que correct derrière...tout les atouts pour battre le Stade Toulousain en 1/4 de finale de la H-Cup. L'Aviron Bayonnais a offert trop de possibilités aux Biarrots. Mais c'est vrai que le B.O. semblait mieux maîtriser son sujet sur le match.

Enfin le stade Français qui dit adieu à une éventuelle qualification pour les phases finales en s'inclinant à Montpellier. Sauf que..si l'on regarde de plus près le match on se rend compte que M C. Lafond, qui est pour moi un très bon arbitre d'un niveau pas très éloigné de R. Poite, se trompe et s'emmêle en excluant P. Papé. Il n'y a vraiment pas de quoi mettre un carton jaune. Suivi d'un essai de pénalité qui plus est ! Alors qu'il ne signale visiblement aucune faute sur la mêlée. Les Franciliens n'ont pas vraiment démérités. Mais ils encaissent 17 points en 10 minutes. Cela faisait beaucoup trop.

M Lafond, même si le M.H.R.C. n'a pas était moins bon que son adversaire, si vous n'aviez pas perdu pied à cet instant de la rencontre, le Stade Français pouvait fort logiquement l'emporter. Mais l'arbitre fait aussi partie du jeu.

Allez Adièsas amis de l'ovale.

Tout d'abord les amis d'Ovalie, mille excuses pour le retard dans ce petit mot. Quelques ennuis techniques m'ont éloigné du terrain (soucis informatiques).

Après confirmation et désolation je titre illusions avec un point d'interrogation. Nous alllons voir pourquoi.

Même si le match n'a pas atteint les sommets, il a été plutôt agréable à regarder surtout la seconde mi-temps. Il y a de la satisfaction a retirer, des enseignements mais aussi quelques interrogations ou encore quelques remarques.

Tout d'abord le positif et en premier lieu la victoire. La terrible désillusion de la semaine précédente appelait un sursaut d'orgueil, de fierté, d'hormones. Ce sursaut a eu lieu.

De l'aveu de leur sélectionneur, les Gallois étaient venus à Paris pour faire 'exploser' les avants Français. Nous avons tous vu la réponse qui leur a été apportée sur le terrain.

Trés franchement, à part une quinzaine de minutes en première mi-temps, notre pack a dominé son adversaire en conquête, dans les rucks, en force, en puissance et en dynamisme. A la première mêlée qui a pu se jouer, la première ligne rouge a vite compris que le Domingosaure, le Mastausaurus et la Bûche étaient bien présents. Il fallait le faire et ils l'ont fait.

Notre deuxième ligne, à l'image de tous nos avants, a été très bonne et très alerte. Une fois n'est pas coutume, c'est un deuxième ligne qui marque deux essais dans le match (de mémoire je ne l'avais encore jamais vu), dont un sur un contre de son comparse à l'attelage.

Derrière ce cinq de devant très à l'aise en puissance, la trosième ligne a pu se libérer, n'oubliant pas de mettre parfois quelques bons tampons et arrêts-buffet.

Il ne semble qu'il ne manque que 15 minutes dans les jambes à notre pack.

Pour les lgnes arrière le résultat est plus mitigé. En effet, à part un petit coup de pied par-dessus fort judicieux et bien dosé de F. Trin-Dhuc pour V. Clerc, on reste encore (et toujours..) sur notre faim pour ce qui est de la construction du jeu. Il n'y a toujours pas de prise d'intervalles, ou très peu, pas de déséquilibre au centre. Si l'on regarde bien D. Traille s'est montré solide, tant en attaque qu'en défense (ouf!) mais n'a rien crée. Notre charnière, un peu plus à l'aise avec des sorties de balles un peu plus rapide (grâce au travail des avants), n'a pas vraiment pesée sur le jeu. Quitte à garder F. Trin-Dhuc à l'ouverture (qui a malgré tout progresse ces derniers temps), il semblerait beaucoup plus normal et interessant de l'associer à J. Thomas (bien qu'encore une fois je regrette l'absence de J. Dupuy).

A. Palisson a tenté quelques actions de feu-follet mais un peu trop rares. V. Clerc a été très bon, créant du déséquilibre et un danger constant pour l'adversaire. D'ailleurs sur l'essai il vient au centre du terrain au lieu de rester sur son aile..et c'est tant mieux. M. Médard s'est montré très sur à l'arrière et a remonté quelques ballons mais là-aussi un peu trop rares.

D. Marty n'a eu que peu de ballons d'attaque vraiment bons à jouer. Par contre il a été intraitable en défense.

Je ne suis d'ailleurs pas convaincu que les joueurs évincés après l'Italie n'auraient pas eu le même rendement que ceux présents sur le terrain ce W.E.

Ne tombons donc pas dans l'illusion d'un XV de France au sommet de son art. Il reste beaucoup de points faibles à cette équipe. Tout d'abord le rythme. Il faut tenir les 80 minutes sur le même rythme que les Irlandais ont imposé aux Anglais ce même samedi (mes amis quel match ! le meilleur match du tournoi cette année !).

Ensuite il nous faut absolument être capable de créer plus de jeu derrière tout en étant solides en défense. Enfin il faut absolument avoir au moins deux butteurs de très bon niveau dans les 23 inscrits sur la feuille de match.

Allez Adiésas amis du Rugby